Emilie Gentils, photographe, vidéaste et styliste culinaire, au service du beau et du bon.


Emilie grandit dans une famille Canon. La mère est assistante de direction, le père technicien réparateur. C'est chez Canon que ses parents se rencontrent. C'est en Canon qu'Emilie travaille aujourd'hui. « J'ai été bercée à la photo par mon père, mais je ne m'y suis mise que très tard. J'ai acheté mon premier boîtier à 26 ans. » La jeune femme était diplômée de l'école hôtelière de Toulouse et travaillait à Londres. « J'ai été huit ans directrice de restaurants, et les cuisines étaient un vrai terrain de jeu pour mes débuts de photographe », se souvient-elle. « Et c'est comme ça qu'une passion est née, qu'une envie est née. » Deux ans plus tard, c'est un bébé qui naît. « Il était temps pour moi de me reconvertir et de penser à une suite logique à mon parcours ».

Emilie Gentils a ses amis et relations à Londres. Elle commence à proposer ses services à ses proches, et en profite pour se faire la main « sur le tas. L'important, c'est de s'abreuver d'images, de se renseigner sur ce qui plaît. C'est ce qui m'a permis de trouver un style. » Dans son travail avec les chefs, Emilie veut « faire transparaître la personnalité, la créativité du chef, et pour cela, c'est important de passer du temps avec lui en cuisine et pendant le service pour m'imprégner de son identité culinaire. L'image véhiculée est très importante pour eux, elle doit transcrire leur vraie nature ».

2008, Emilie rentre en France et crée The Food Eye. 15 ans plus tard, elle exerce toujours sa passion pour la photographie au quotidien auprès de nombreux acteurs de la gastronomie et donne des formations dans de prestigieux établissements internationaux.